Les maux de notre alimentation projeté à des futurs commerçants

Le lycée St Nicolas La Providence de Montauban de Bretagne a accueilli un évènement Festisol et Festival Alimenterre le 28 novembre.

Des élèves en 1ère et terminale Bac pro technicien conseil-vente ont participé à la projection-débat du film documentaire “Les maux de notre alimentation” qui dénonce l’exploitation des salariés de l’agro-industrie de la banane et des crevettes en Équateur et la consommation inconsidérée de pesticides, produits alimentaires qui sont ensuite exportés en Occident.

Le Pôle ESS de Brocéliande, qui pilote le collectif Festisol de Brocéliande, a animé un quiz sur le film pour voir ce que les élèves avaient retenu et surtout pour en débattre.

Au-delà de les alerter sur les risques de choix motivés uniquement par les prix, le débat a permis de discuter des solutions locales qui existent avec notamment le témoignage de l’association l’Elfe.

Cette association organise des tournées dans 11 petites communes du pays de Brocéliande avec des produits locaux et bio pour la plupart. Ils récupèrent les fruits et légumes qu’ils vendent (à prix libres) auprès de maraichers qui ont des surplus ou en récupérant, directement dans les champs, les quelques productions non-ramassées. Ces ventes financent la tarification solidaire qu’ils appliquent pour ceux qui s’estiment en précarité. Ils défendent la sécurité sociale de l’alimentation.

Nos modes de consommation alimentaires vont peut- être mal mais des solutions plus vertueuses existent, encore faut-il les connaître. Cet évènement a permis à des jeunes, bientôt adultes, d’en prendre connaissance.

Le film a fait résonance à l’activité professionnelle de futurs commerçants ou vendeurs que ces élèves préparent.

Le débat a permis d’expliquer les objectifs de cette projection auprès de ces jeunes : les amener non seulement à se poser les questions de ce qu’ils consomment au quotidien mais aussi en tant que futurs commerçants. Quand ils devront commander des tomates pour leur propre commerce, au-delà du prix, quelles questions devront-ils se poser : d’où provient le produit, quelles sont les méthodes qui ont été employées pour le produire, quel est l’impact pour les citoyens ici et là-bas des choix que je fais.