Le projet s'est situé à la confluence de trois enjeux : la lutte des populations autochtones amazoniennes, la prise de conscience des populations implantées ayant nui à la forêt et l'engagement de plus en plus marqué de la jeunesse française pour le climat, la planète et la biodiversité.
Il a tenté de répondre à trois besoins : l’éducation, l’environnement et l’ouverture au monde. Les rencontres générées dans le cadre du projet entre des jeunes breton·nes et des jeunes amazonien·nes en constituent une réponse. En effet, il nous a paru primordial de donner la parole à ces jeunes amazonien·nes qui s’engagent au quotidien pour préserver leur territoire. Permettre à cette délégation de venir sur le territoire français s'est inscrit également dans une volonté de modifier les pratiques de mobilité internationale en proposant un projet de mobilité entrante de réciprocité plutôt que sortante. Par ailleurs, il existe une réelle urgente nécessité d’échanger ces expériences, ces rapports au monde singuliers et de faire ainsi naître des projets communs en faveur d’un même objectif : la protection du vivant.
C'est dans la continuité de multiples activités en France, certaines avec des associations étudiantes environnementales, que l'association Guayusa a essayé d'intégrer ces jeunes amazonien·es aux activités de sensibilisation et d'échanges et écouter leur plaidoyer.
Par ailleurs, il nous a paru essentiel de proposer un espace de rencontre entre des jeunes français·es qui s'engagent pour la protection de l'environnement et ces jeunes amazonien·es très actif·ves également sur leur territoire afin que des réflexions et projets communs puissent émerger. Non seulement, ce projet a tenté de participer au renouvellement militant en France comme en Amazonie mais aussi de favoriser les liens entre les différentes générations. Ainsi, nous avons souhaité que ces échanges permettent de donner envie aux jeunes participant·es du projet, français·es ou amazonien·nes, de poursuivre les échanges et leur engagement et développer des projets de solidarité internationale entre la France et l'Amazonie.
Enfin, grâce aux échanges de pratiques et aux ateliers interculturels lors des activités prévues, les jeunes amazonien·nes et français·es ont lancé une réflexion sur la décolonisation des pratiques d'ECSI en proposant des alternatives à travers l'expérimentation d'outils d'ECSI créé par les partenaires équatoriens.
Partenaires français : les associations Selva Viva (35), Revol'vert, le RESIA (22), collège de Châteaubourg (35), lycée René Descartes (35), Ville de Rennes (35), Département d'Ille et Vilaine (35), Cap à cité Binic-Etables (22), La Cabane à St Brieuc, Le Marque Page (Quintin, 22).
Partenaire étranger : la Fondation équatorienne Cacique Tumbalá.
Intervenant dans une culture forte de la coopération internationale, la fondation travaille en réseau avec d'autres collectifs de défense des droits des peuples autochtones et afro-descandants notamment au Costa Rica et au Brésil.
Objectif général : Encourager l'échange culturel et l'engagement environnemental entre les jeunes breton·nes et amazonien·nes ; donner la parole aux jeunes d'Amazonie, devant une communauté de jeunes, de décideur·es et citoyen·nes des départements d'Ille-et-Vilaine et Côtes d'Armor sur la protection de l'Amazonie.
OS1 : Informer, sensibiliser le grand public et les milieux associatif et politique sur les différents enjeux liés à l'environnement amazonien en Equateur et en Colombie.
OS2 : Initier et pérenniser des échanges interculturels entre les jeunes – engagés ou non pour la préservation de l'environnement, française et amazonienne à l'occasion de moments forts de solidarité internationale en France comme le festival des solidarités (Festisol)
OS3 : Soutenir les luttes des populations, autochtones et implantées, pour la préservation de la forêt amazonienne, sa biodiversité et ses habitant·es.
– 13 temps de rencontre, d'information et de sensibilisation à destinations de publics divers sur les différents enjeux liés à l'environnement amazonien en Equateur et en Colombie dont :
– 4 rencontres grand public : soirée dans le cadre du dispositif Rennes de la Nuit (35), conférence à la librairie de Quintin (22), conférence à au CICP à Paris dans le cadre du Festisol, soirée de solidarité à Paris avec le peuple Kalin'a de Guyane (75)
– 3 rencontres politiques : mairie de Rennes (35), service de la coopération internationale du département d'Ille-et-Vilaine (35) et ambassade d'Equateur (75)
– 5 rencontres entre jeunes : jeunes de Cap à cité Binic Etables (22), collège de Châteaubourg (35), SciencesPo Rennes (35), lycée René Descartes à Rennes (35), week-end en partenariat avec Revol'vert et Selva Viva à l'Hôtel Pasteur à Rennes (35)
– 1 formation à la prise de parole pour les jeunes équatoriens et colombiens afin de préparer les différents temps d'échange (35)
– 1 rendez-vous entre Guillermo Gayas et l'association Electriciens sans frontières (ESF) pour amorcer le début d'un projet d’électrification communautaire
– 1 événement de 3 jours “Rassemblons nos luttes” pour faire se rencontrer des jeunes engagés en France et en Amazonie
– 20 formats de communication et de mobilisation réalisés en soutien aux luttes des populations autochtones et implantées pour la préservation de la forêt amazonienne, sa biodiversité et ses habitant·es
– 4 articles dans les médias : 3 articles publiés dans le Ouest France : les 06/11/2023, 15/11/2023 et 16/11/2023 ; 1 article dans l'Unidevers le 05/12/2023 ; 1 article dans le Télégramme publié le 16/11/2023 ; 1 article dans l'Humanité en cours d'écriture sur le Yasuni
– 1 émission de radio
– 1 podcast réalisé par une classe de 3ème
– 1 document en soutien aux luttes des peuples autochtones et préservation des droits relatifs : création d'un manifeste
– 16 publications Instagram sur le compte de Guayusa
– 1 lettre d'information avec un point focal sur la réserve du Yasuni et le référendum d'août 2023 sur l'exploitation ou non de cet espace
– 1 lettre de soutien de la société civile française aux luttes en faveur du Yasuni remise à l'Ambassade d'Equateur
Projet Réalisé
Date de début : janvier 2023
Date de fin : décembre 2023
Pays d’intervention : Equateur
Localité : Rennes
Secteur(s) d'intervention : Éducation à la citoyenneté mondiale
Objectif(s) de Développement Durable
Budget : 36000Financeur(s) régional(aux) : Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine, Région Bretagne, Saint-Brieuc Agglomération, Ville de Rennes
Financeur(s) national(aux) : Agence française de Développement - Fonjep
Autre(s) financeur(s) : E&D,
Créé le 16 novembre 2018, sous statut d'association Loi 1901, le Réseau Bretagne Solidaire (RBS) est le 12ème réseau régional multi-acteurs (RRMA) au service des acteurs bretons engagés dans des projets de coopération et de solidarité internationales. Sa vocation ? Accompagner les acteurs associatifs, publics, économiques et institutionnels dans leur politique de coopération internationale et leurs projets de solidarité internationale, en favorisant les échanges, le travail collaboratif, le renforcement des compétences et la valorisation des initiatives.
Espace Anne de Bretagne
15 rue Martenot
35000 Rennes
Contact :
contact@bretagne-solidaire.bzh